Suite au paragraphe précèdent.
Pour en revenir a l'ascenseur dans le vide, dont l'observateur a l'interieur serait apesant sans avoir compris pourquoi !, parmi les objets en sa possession pourrait se trouver un moyen de détecter le mouvement de la cabine vers le « haut ». Il suffirait en effet a cet homme- s'il n'est pas un esprit médiocre comme disait A.E- d'utiliser un baton, une règle si ce materiel est présent.
Admettons que l'observateur soit en suspension dans la cabine a mi-hauteur – si c'est bien ainsi que A.E concevait les choses *1-, il pourrait tenir le baton, ou la règle sous lui par une extrémité et mettre l'autre en contact avec le plancher, et ainsi sentir une poussée lorsque la cabine s'ébranle!; alors qu'il ne pourrait se croire en chute, puisque ce baton empêcherait la distance entre son corps et le plancher de varier, contrairement aux lois physiques se rapportant a la gravité, et a la pesanteur. A l'observateur ahuri il semblerait que les autres objets ont un mouvement relatif accélèré : il comprendrait ! L'affirmation, comme quoi il n'est possible par aucun moyen a l'observateur a l'interieur de détecter le mouvement accélèré de la cabine est donc prise en défaut.
Certes l'expérience de pensée de A.Einstein, concernant un ascenseur isolé dans le vide, semble a première vue admirable. Mais si je veux approfondir, je suis bien obligé d'objecter que, même en l'absence de présumés champs de gravité aucun objet ne peut connaître l'immobilité, si rien ne lui fait équilibre, bien que sa masse et sa pesanteur soient indéterminées. L'absence totale de pesanteur n'étant pas un phénomène physique naturel si le mouvement est un déséquilibre rendant libre un objet *2.
Pour qu'un objet soit en suspension dans l'espace, il faut que sa densité soit égale a celle du milieu ambiant : difficile lorsqu'un objet est dans le vide !; bizarre qu'une loi physique élémentaire soit restreinte aux interactions matérielles directes : le vide ne sait être déplacé que s'il est incomplet, et qu'un objet est impénétrable; mais s'il y a absence de réaction de sa part, cela ne signifie pas qu'il y ait absence d'action- non mouvement linéaire- de la part de cet objet livré a sa propre masse inerte, qui ne peut s'auto-sustenter même si elle a un champ de force, faute de réaction a ce dernier, ni s'auto-diriger faute d'énergie motrice( Cette situation est comparable a celle d'un homme en mouvement, par absence de contact ferme sous ses pieds) d'autant plus que l'état de repos n'existe naturellement nulle part dans l'univers. Un état de repos relatif,lui non naturel se rencontre lorsqu'un objet se trouve dans un habitacle sur orbite. Lors d'une sortie extra-véhiculaire,un spationaute retenu par des cordons est soumis a une force centrifuge ( tout mouvement de rotation autour d'un centre en génère une, même si la science n'utilise plus ce terme dans le cas qui nous occupe).Digression :
Il suffirait que la vitesse de rotation de notre planète, soit 17 fois plus grande a son équateur, pour que l'intensité de la force centrifuge empêche toute chute : tous les objets se trouveraient localement en suspension.Tandis que la masse de la Terre resterait inchangée, au contraire de son rayon, car il y aurait probablement « dilatation » de cette masse.La force centrifuge serait responsable d'une moindre densité, moindre contraction de la masse, se verrait invoquée pour la suspension des objets, car je me demande comment pour cet empêchement lochaque spationaute va, par décèlération brutale,être soumise a une force d'inertie, et se trouvera en suspension avant que ne s'estompe les effets dus a cette force: cette suspension de la pesanteur ne perdurera pas , tout comme s'il s'agissait d'un vol, ou mouvement parabolique, contrairement a un mouvement libre, orbital, où les effets dus a la gravité disparaissent par compensation non passagère, mais continue, des masses selon que l'on croit a des forces d'inerties; ou parce que le satellite et les objets tombent circumplanètairement indéfiniment avec une égale vitesse( pas de support = pas de forces d'interactions).
Il est impossible d'adherer par gravité a un ballon en altitude, on le sait; mais ce n'est pas parce que la masse de la Terre « attirerait » davantage notre masse, car isolé du système planètaire, loin de tout corps massif, ce ballon ne permettrait a aucun autre objet d'y adherer par gravité.
La situation est modifiée si l'on imagine que ce ballon isolé vienne a gonfler jusqu'à ce que le volume soit énorme, sans que son enveloppe se déchire, grâce a une très grande élasticité. Il deviend alors a priori possible que tout objet venant a se poser sur cette surface et la déformant -en fonction de sa masse et de la résistance du matériau tendu-par contact direct sans la perforer, ne sache ensuite la quitter sans énergie mobilisant sa masse vers le « haut » , alors qu'il n'est point besoin de forces d'attractions gravitationnelles pour qu'un moteur agisse sur des roues et qu'existe des forces de frottements lorsque le support réagissant a l'action des roues permet le déplacement.
Cette gravité peut très bien exister par contact direct entre des objets, sans que l'espace soit déformé consécutivement par eux, ou qu'ils s'attirent. Il paraitraît absurde de dire que sans gravité a distance aucun impact d'un objet propulsé, ou en mouvement naturel,vers un autre ne pourrait être, puisque nous n'avons affaire qu'a des forces ( action et réaction).Tout au plus pourrait-on croire que le mouvement avant impact serait non accélèré gravitationnellement. Mais une balle de révolver tirée mécaniquement( et non par un homme) vers une cible fixée a une paroi serait-elle moins rapide dans des conditions de micro-gravité ?, j'en doute! Voilà qui serait a vérifier pendant un vol parabolique d'une caravelle,grâce a des gens compétents.
Mais encore a t'on vérifié qu'un objet laché au dessus de la surface lunaire par un astronaute fait réellement montre d'un mouvement- uniformément- accélèré ?calisé a la gravité, saurait être invoqué une absence de déformation de l'espace-temps, tout comme déjà est invoquée une variation de la densité interne de la planète ( donc d'une prétendue déformation spatio-temporelle ! )pour expliquer la variation du temps de chute libre des objets selon le lieu. La variation de l'intensité de la force centrifuge selon ces lieux ne suffit-elle pas ? Fin de digression.
Dans l'ascenseur imaginaire de A.Einstein, il est impossible a l'observateur de sauter vers le plancher,si son corps peut être en suspension a l'interieur : il ne se sent pas « tomber » , comme s'il était sur Terre et qu'un support se dérobait sous ses pieds; c'est le plancher qui se déplace vers ses pieds. Les deux situations ne sont pas comparables, même pour un lecteur manquant de sens critique et acceptant l'idée arbitraire d'une apesanteur par éloignement, car préconditionné intellectuellement déjà par les « lois Newtoniennes ». Un objet pèse differemment dans l'air et dans l'eau, et selon l'intensité de la force centrifuge en un lieu,mais cet objet n'est nulle part, de façon naturelle, sans gravité (puisque dans le vide il est difficile de parler de « pesanteur pour lui, par rapport a ce milieu ).
Imaginons qu'une fusée une fois partie de la Terre, continue son ascension dans le vide , et très loin de tout corps massif coupe ses moteurs ( certes la dépense d'énergie obligerait a des reserves inimaginables,comme le nombre de G, mais supposons ce cas de figure, possible);la masse de
*1.Je me base ici sur un article paru dans un HS de Science et Avenir,pour janvier et fevrier 2008. il y a des variantes dans la présentation de cette expérience de pensée Einsteinienne. Lui-même écrivait je crois que l'observateur se trouvait debout sur le plancher(il sentirait dès lors la poussée du plancher mobile, a laquelle réagiraient ses pieds), et risquait au moindre choc avec ce dernier, de s'élever; qu'il prenait en main des objets pour les lançer devant lui, et que suite au déplacement perpendiculaire accélèré de la cabine vers le « haut », leur trajectoire était courbe.
*2 .Alors que l'on sait que l'immobilité n'existe absolument pas dans l'univers pour un objet, il
est présupposé que lorsque le mouvement d'un objet est variable, existe localement un champ
de gravité.Or sauf erreur de ma part, un mât implanté en terre,n'a par son mouvement circulaire autour de l'axe de rotation de notre planète, pas une vitesse horizontale constante sur toute sa longueur : ce n'est pas une attraction qui agi ,si cette vitesse décroissante équivaut perpendiculairement a une vitesse croissante vers la Terre .